jeudi 3 avril 2014

Remaniement 2, c'est Raide

Erby
La bonne opération de ce remaniement, avec une équipe disparate qui ne tardera pas à nous tenir en haleine en se fritant la vitrine, est de différer l'impact du mécontentement auprès d'une opinion dépressive au bord de la crise de nerf, lui demandant (encore une fois) de se montrer patiente avec la l'ancienne-nouvelle équipe, le temps de pouvoir juger sur pièce de son « courage » et de sa « volonté » à redresser un pays ayant une guibolle dans le vide et le corps contaminé.
Du temps ! Ils n'ont que ce terme à la bouche, ces bachotteurs ! Du temps, son bien le plus précieux, c'est ce que le pays accorde généreusement à sa classe politique depuis des lustres avec un manque de résultat aussi visible que la hure de sanglier accrochée au mur chez le chasseur.
Et il s'en trouve encore parmi les roulés dans la farine des idiots pour penser que tant que Manu n'aura pas montré de quoi il est capable dans son nouveau costume, il serait hâtif, voire imprudent, de préjuger de ses intentions... Le ridicule ne tuant toujours pas, il est cependant avéré qu'il rend amorphe, à un point qui s'en approche dangereusement !
Mais qui, hormis des idiots, bien sûr, n'est pas au courant des desseins du Manu ?... Qui peut encore avoir des doutes sur les véritables intentions du gouvernement et de son Chef d'orchestre, tout acquis à la cause des puissants et d'une Europe prise en otage par la finance ?...
Laissons de côté, s'il vous plaît, son alter ego, la droite, dont les intentions se résument à la seule récupération du bien perdu, parce que, pour le reste, que peut-elle bien reprocher au hollandisme qu'elle ne pratique pas elle-même depuis toujours ?... 
Allons, un peu de décence. Un peu de jugeote et un peu de courage aussi,  pour nous avouer que nous ne sommes plus que des chiens perdus sans collier, que si nous ne mettons pas une fois pour toutes nos testicules sur la table, il ne nous restera en guise de vie que le refuge pour chiens abandonnés, attendant les bras de leur futurs pépés-mémés !
Et oublions l'épouvantail frontiste, faisant office de produit dérivé, avec lequel les deux camps font commerce, tout comme on le fait ponctuellement pour Halloween...
Haut les cœurs !

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Kouak !

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