Si le
noir, l'arabe, le basané, l'intrus, frères de misère, sont facilement repérables par des poulardins au bord du chaos mental, la France politique, elle l'est par son hypocrisie. Usant de son statut historique, de sa
flamboyance passée, jouant de l'épate, en lousdoc, elle fourgue au noir, à l'arabe, au basané, au Rom, des raisons de craindre notre
belle monarchie hexagonale sous la lumière solférinienne, tout comme ils la craignaient déjà sous le règne de Sarko, que nous avons si durement combattu.
Sûr que si toutes ces « saletés », n'enlaidissaient pas les quartiers chics de notre belle ville lumière, écumant du trottoir main tendue, s'accrochant à nos basques comme berniques à la roche, certes cela ne changerait rien à la crise et au mal vivre de chacun, mais cela contribuerait à soulager l'inquiétude qui se répand insidieusement dans les quartiers protégés, afin de libérer l'habitant d'une oppression supplémentaire. En prise avec l'intrus, notre citoyen perd un temps précieux à tenter de comprendre les raisons qui ont motivé le pullulement par chez nous de gens pas comme nous... En un mot comme en cent, il n'a pas envie non plus de supporter de telles apparitions quand il descend de l'immeuble pour se rendre chez l'épicier arabe du coin, ouvert à toute heure, ni à se faire secouer la conscience comme prunier aux prises avec un mistral perdant quand il longe le trottoir en quête d'olives dénoyautées pour ajouter à son poulet au citron qui mijote sous le feu. Ouste, le vent mauvais ! A bas la météo ! On délocalise tout ça ! Ils n'ont qu'à aller faire la manche chez les pauvres !
Sûr que si toutes ces « saletés », n'enlaidissaient pas les quartiers chics de notre belle ville lumière, écumant du trottoir main tendue, s'accrochant à nos basques comme berniques à la roche, certes cela ne changerait rien à la crise et au mal vivre de chacun, mais cela contribuerait à soulager l'inquiétude qui se répand insidieusement dans les quartiers protégés, afin de libérer l'habitant d'une oppression supplémentaire. En prise avec l'intrus, notre citoyen perd un temps précieux à tenter de comprendre les raisons qui ont motivé le pullulement par chez nous de gens pas comme nous... En un mot comme en cent, il n'a pas envie non plus de supporter de telles apparitions quand il descend de l'immeuble pour se rendre chez l'épicier arabe du coin, ouvert à toute heure, ni à se faire secouer la conscience comme prunier aux prises avec un mistral perdant quand il longe le trottoir en quête d'olives dénoyautées pour ajouter à son poulet au citron qui mijote sous le feu. Ouste, le vent mauvais ! A bas la météo ! On délocalise tout ça ! Ils n'ont qu'à aller faire la manche chez les pauvres !
Mais
qui est ce maudit corbeau qui a osé communiquer à l'opinion une
note interne au commissariat du 6e arrondissement, préconisant de balancer hors
frontières du quartier tout ce qui mouscaille le Rom, avec ou sans
morbach, avec ou sans clébard, pour préserver un privilège
intact ?... Un lanceur d'alerte ou un délateur ?... Un citoyen
responsable ou un homme aux prises avec la merde, jouant le rôle du piston pour des clopinettes, qui en a marre de la
puanteur de l’État et qui la dénonce ?...
Le
fait est que cette note dérange fortement nos amis de la
gouvernance normale. Tant
qu'ils ont pu avancer masqués, ils l'ont fait. Or aujourd'hui c'est
bas les masques et bredouillage tous azimuts, car si les quartiers
sont présentables, la question demeure, avec ou sans rectificatif :
quelle différence il y a entre hier et aujourd'hui, entre Hortefeux,
Guéant, Besson, Valls et nos valeureux solfériniens ?...
Notes et contre-notes :
Roms à «évincer»
La #Valls des aliénés…
Président UBUllande le compétent
Sous l'casque d'Erby
Notes et contre-notes :
Roms à «évincer»
La #Valls des aliénés…
Président UBUllande le compétent
Sous l'casque d'Erby
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