vendredi 20 novembre 2020

Des innocents les mains pleines

Erby
J’ai beau cherché des motifs pour m'enthousiasmer en ce début de weekend confinatoire, je n’en vois ni n'en trouve pas. Ni maintenant, ni à moyen ou plus long terme. Je ne vois dans ma boule de cristal d’occase, reçue par les soins d’un livreur surmené, que des noirs nuages déversant sur nos têtes les pluies torrentielles de la dictature globale.
Il peut tomber du ciel de la pluie, de la neige, de la grêle, mais là, je crois, que nous avons affaire à une autre matière...
Quelle que soit la beauté du paysage qu’on contemple, l’âme sera toujours amputée de la beauté manquante.
Comme d’ordinaire, je fais un tour de web pour étancher une soif que la brutalité des circonstances m’empêche d’assouvir à la terrasse d’un café ou dans un lieu public quelconque, sans masque ni protocole, ni poulagas munis de matraques et de carnets de contredanse, jouissant de ce droit fondamental sans lequel aucun humain ne peut respirer, la liberté.
Terrible présage : tout cela appartient désormais au passé. Dans mes lectures, je ne tombe que sur des requiems en son souvenir. Autrefois…. Jadis… Dans le temps… Anciennement…
Pas de coupables ! Que des innocents les mains pleines…
Et si je songe à l’éveil des consciences, c’est pour mieux m’enfoncer dans le noir sans torche pour m’éclairer ni boussole pour me guider. Je me sens perdu et atterré. J’imagine mon proche avenir suspendu à une énorme seringue, laquelle m’injectera un liquide contenant je ne sais quel remède définitif, sorte de solution finale version démocratique, qui me rendra accro au produit pour le reste de ma vie. Une drogue et un traceur légalement injectés.
Dans ces ténèbres qui ne laissent rien augurer de bon, des lumières aléatoires étincellent comme des lucioles. Des scintillements vers lesquels j’oriente mes pas pour découvrir horrifié que je me trouve dans l’antre d’un immense laboratoire d’où je ne sortirai jamais vivant, ou alors dans quel état ! Autant dire que ma peau ne vaut plus kopeck ! 
Malgré tout, je continue de penser que... Peut-être… Un miracle est parfois aussi soudain qu’une ruine…
Je rêve à des futurs balsamiques quand la sérendipité place sous mes yeux ce texte dont je vous livre un extrait et le lien correspondant. Sous le titre Douze bonnes raisons de ne pas nous révolter, Nicolas Bonnal écrit : « Certains voient le peuple réagir, tout casser. Et de trembler… On sent que ces gentils Cassandre voudraient mettre en garde le pouvoir contre nous, comme s’il n’était pas déjà prêt à nous atomiser ce pouvoir, surtout avec la facile élection truquée de Biden qui va confiner les États-Unis pour l’hiver et imposer le masque et le vaccin partout. Mais je vois moi plein de raisons pour ne pas bouger du tout. Désolé, je serai féroce. » 
Et en effet, c’est férocement inquiétant ! La suite est à lire ICI.

Sous l’Casque d’Erby




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