samedi 24 août 2013

Du soleil à suer des larmes

Illustration Erby
Comme tout le monde, le soleil a ses humeurs. En ce qui me concerne, c'est quand je ne le vois pas que je m'inquiète. Surtout en hiver, où, pour compenser, je suis obligé de passer une bonne partie de la journée à t'enfourner du bois dans la cheminée que ça me gave à suer de la perle rare. 
En ce moment, l'Astre majeur fait l'objet d'un intérêt particulier de la part des scientifiques : il a des éruptions (il est énervé, quoi ! ) que ça flanque les copeaux à se pionarder dans un trou de taupe en attendant que ça lui passe. Et à ce que je lis dans les sites spécialisés la chose n'est pas de nature à apaiser le tumulte sous la gapette. 
Le Soleil connaît des cycles en fonction du nombre de taches solaires qui apparaissent à sa surface, qu'ils écrivent, comme si ça allait aider à calmer les nerfs. Quand on mate le graphique sur une période de 11 ans, ces cycles se caractérisent par des "montagnes russes". Et voilà le bolchevique ! Jamais loin quand il y a de la pétoche à vendre. A première vue, ces cycles semblent réguliers et inoffensifs, mais la réalité et les prédictions ne sont pas toujours aussi simples qu'elles en donnent l'air. Faut toujours se méfier de l'eau qui dort ! En fait, si j'ai bien compris, ces cycles varient entre 9 et 14 ans et certains ont un nombre de taches élevé, d'autres plus faible. Les minimums sont généralement brefs et ne durent que quelques années mais, « au 17ème siècle (déjà!), le Soleil a plongé dans une période de 70 ans connue sous le nom de minimum de Maunder qui déconcerte toujours les scientifiques. »... Et moi donc ! 
Je résume un brin. Tout ce que l'humain, être dépendant et pusillanime, fiérot et triste comme un troquet sans tabac, moins fort que la mouche, mais son égal parce que, tout comme elle, il ne prolifère que dans la merde, serre les fesses devant les nouvelles qu'on lui enfourne dans les esgourdes : « la plupart des technologies du XXIème siècle sont vulnérables aux tempêtes géomagnétiques » que le Soleil nous envoie dans la goule...
Plus besoin de cocotte-minute pour faire cuire les carottes : les carottes c'est nous ! Et nous sommes cuits à points...


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