mercredi 21 août 2013

Manuel Valls, le répliquant

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Cela date un peu, mais, saviez-vous qu'au Japon, le pays de Bioman, gentil redresseur de torts ayant fui sa planète se retrouvant sur Terre, surpris de constater que les choses ne sont pas si différentes de celles qu''il vient de quitter... L'action se déroule dans le cadre mécanique d'une série télévisée devenue culte dans les années 80. A ce propos, saviez-vous qu'au pays du Soleil-Levant, les yakuza ont leur propre journal d'information, avec une rubrique poésie ?! Pour l'heure, "la gazette du clan Yamaguchi", une grosse machinerie, a sorti son premier numéro sans campagne de pub !  Prenez-en de la graine, patrons de la presse-purée !
Bien sûr, tout ça n'a rien à voir avec Marseille où le règlement de compte tourne à plein régime en cet été aux températures extrêmes. Mais quand même, cela interpelle un peu au niveau du vécu. Manu Valls, notre répliquant de gauche, fait ce qu'il a toujours eu envie de faire : du sous-commandant Sarko. Désolé de le dire, mais je garde un faible pour l'original. Vous aussi, je suppose. Une copie reste une copie. Pour vous dire jusqu'à quel point la chose devient grossière, même Gaudin (oui, Gaudin !), The Maire de la cité olympienne, n'en revient pas. Comme on dit chez les initiés, il en est franchement estomaqué. S'étant rendu dans la cité phocéenne, suite à un énième règlement de compte, faisant sienne la formule "droit au but", Manu-le-catalan, balle au pied, a planté une attaque de toute beauté, au point que le Gaudin, pourtant fort expérimenté et grand habitué des gros matchs, a du mal à digérer la vitesse d'exécution du nouvel attaquant parisien. Voici ce qu'il a dit le Manu militari : "Marseille est une ville qui a été abandonnée pendant des années, par l'Etat comme par les collectivités territoriales de Marseille, et notamment la municipalité. La moitié de Marseille, ce sont des quartiers populaires, des cités. Elles ont été abandonnées, ces cités, en matière de sécurité, d'école, de lutte contre la pauvreté et la précarité.... Il a fallu que ce gouvernement se mette en place et que je décide de mettre le paquet sur Marseille (...) pour que Jean-Claude Gaudin décide enfin d'un plan de vidéoprotection pour toute la ville – ça ne concernait que le centre-ville –, décide enfin, progressivement, de mettre en place une police municipale qui n'existait pas"
Gaudin, l'incontournable défenseur central phocéen a pris vent sur vent sous les sifflets du chaud-bouillant public marseillais qui n'aime pas le côté PSG du ministre catalant de l'intérieur, tout en admirant sa force de pénétration. 
A la mi-temps, reconnaissant ses errements défensifs, Gaudin assume et argumente : "Il y a surenchère... Comment voulez-vous vous battre contre des qataris avec une équipe de chèvres ?... Bientôt c'est le mercato des municipales, à Marseille, comme ailleurs, et il y a une course à celui qui en fait le plus. Moi je fais ce que je peux !"  
A bon entendeur !

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