samedi 28 septembre 2013

Leroy Merlin et Castorama, c'est oui-oui au pays des merveilles

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La marronnier du travail dominical fait encore jaser : oui ou non, le week-end est sacré, le repos mérité ?... 
Même Dieu (pourtant pas ma tasse de thé), dans son extrême mansuétude et pour des intérêts connus de lui seul, avait accordé à la piaille le dimanche pour la récup' ! Quand on est esclaves, comme au temps jadis et aux temps présents, comme toujours, en somme, croyez-moi, on apprécie ces quelques heures de répit pour aller gambader en rang d'oignon le long des chemins côtiers, après un « bon rosbif haricots verts », conversant avec des gens ennuyeux des malheurs d'un footballeur « talentueux » pris en flag chez des putes qui n'ont pas l'âge légal et qui pourtant le sont.  Sacré, le dimanche, vous dis-je !
Comme depuis toujours, d'un côté, la Loi, de l'autre, le Système. Parfois, voire très souvent, les deux sur le dos ! La Loi dicte des règles, inspirées par un humanisme de façade, le Système se torche le cul avec et envoie devant les caméras ces bons bougres d'esclaves pour défendre leurs intérêts, pas ceux des esclaves, mais de ceux qui les fouettent !  La tête à l'envers, vous dis-je !
Castorama et Leroy Merlin, les deux enseignes phare du bricolo qu'on roule dans les biftons tous les jours sont contraintes par le tribunal de commerce de Bobigny à la fermeture de plusieurs magasins en Ile-de-France le dimanche. Levée de boucliers immédiate et roulements de tambours.. Les pauvres, qui en plus d'être pauvres ne sont pas des lumières (ça cumule que c'est pas dieu possible !) vont dans la rue criant au scandale, à l'injustice , à l'opprobre, scandant un atavique : « Halte au bonheur ! Nous voulons le droit à l'esclavage ! » 
Les deux enseignes maintiennent l'ouverture du dimanche, quitte à casquer les amendes qu'on leur inflige, de l'ordre de 120 000 euros par magasin et par jour... C'est dire jusqu'à quel point le rapport qualité-prix a du bon chez nos marchands d'esclaves.


6 commentaires:

  1. Salut la compagnie !

    Sans doute les esclavagistes se disent-ils que l'État va se fatiguer le premier, comme c'est souvent le cas. Quant aux "manifestants", je suppose qu'ils avancent l'épée dans les reins pour louer leur bon maître. A part quelques tarés (il y en a toujours) qui préfèrent le boulot à la vie de famille : j'en ai connus, comme çà, qui se sont fait sauter la cervelle du jour où ils ont été à la retraite. Quand ce sont des amis, je vous assure que çà fait un choc.

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    1. C'est cela qui est rageant, Jean-Claude. Même si l'on sait que c'est poussés par la carotte de 100 euros supplémentaires (c'est ça "l'épée dans les reins) touchés par dimanche travaillé, il est désolant de constater jusqu'à quel point un tel comportement fait des ravages dans les rangs des exploités, chez tous ceux qui cherchent une étincelle dans le noir... Quant au nombre de suicidés à la retraite, il est plus important qu'on ne le pense, sans parler des morts-vivants qui se trainent comme des végétaux sans comprendre à quoi leur vie de docilité a servi. Si la culture du travail, de l'effort ne sert qu'à cela, autant commencer sa vie par la retraite et la finir par la paresse. Et si les riches veulent s'enrichir, qu'ils bossent tout seuls...
      Aujourd'hui, Tango sensuel en zyque du jour, pour compenser les carences !

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  2. Aujourd'hui 28 septembre, double événement : date anniversaire de Rémi (il fête ses 75 printemps, bon pied, bon œil) et ouverture au public de son exposition photos qu'il soumet à la critique d'une faune avertie, au 35 rue Jean Jaurès à Saint-Nazaire On s'arrache sa production !

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  3. Oui allez nombreux voir l'expo photos de Rémichhhhh !
    bon aniiv !

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    1. Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd.....

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    2. Grand merci, lediazec et M art IN...
      Et non seulement babelouest n'est pas sourd, mais pas aveugle non plus! : il a été mon 1° visiteur (dès avant 15h), suivi jusqu'à 19h30 de quelques autres... ce qui est un bon début... à suivre !
      En prime, 2 de mes petits-fils m'ont fait une sérénade de "joyeux anniv...", j'abrège là, à + !

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