Les flubes au cul, polar français

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Que ce monde est fou, fou, fou. A peine avons-nous tourné le dos, l'espace d'un week-end, histoire de se laver l'esprit d'une semaine dégueu, que, vlan !, au retour, vous ne savez plus dans quel sens tourner le galurin pour lui trouver une assise convenable, entre Paris canaille, Paris apache et Syrie-sarin ! Si ce n'est pas du « flagrant délire », je me taille de l'escalope dans les cuisses, sans anesthésie, à vous faire le tournedos dans le sens de la coupe. 

A droite - cette droite si hexagonale, si prévisible, si pute, si maquerelle, si maison close, que c'est à déprimer – Copé et Juppé, le girondin subalterne de BHL, du temps de ses étranges affaires sous Bling-Bling -, en binôme, devenant arbalétriers, pointent, avec un temps de retard, des flèches au curare en direction de cousin François Fillon pour le faire tomber de l'arbre où il se hisse avec l'adresse d'un singe de la canopée, le tout sentant la « bonne » campagne 2017, ce dont je n'ai rien à cirer. 

Tout ça pour une réponse donnée par FF à des journalistes sousoupe dans le cadre d'une mise à mort dans l'arène médiatique de la belle romaine : « pensez-vous qu'un socialiste puisse être aussi sectaire qu'un frontiste » ? Au oui supposé de Fillon, mon chat a fait miaou. Et quand mon chat est réveillé avec ce miaou, il est de mauvais poil. Mais suis-je sûr qu'il s'agit d'un chat et non d'une crevette, d'un crustacé (bien que)  et pas d'une espèce dont je n'ai aucune idée ?... 

Debout comme un seul homme, la France pioche dans les armoires des histoires de loups pour amuser la galerie. Pour qu'on se cague dessus, le papier toilette en sus. Et tout le monde est content ! Vive la France ! A bas les bougnoules ! Médiocre et déprimant. Encore un piège à con qui fonctionne. Une débilité récurrente ! Ouvrons les fenêtres l'air est insalubre.  Mais sommes-nous sûrs que dehors, l'air est plus sain ?...

Avec Serge Dassault, en revanche, la bouffée est si puante qu'on nage en pleine série noire à la française : trucage électoral, enregistrement audio clandestin, achat d'une élection municipale pour une poignée d'euros, des virements suspects, course-poursuite, colleurs d'affiche, coups de feu sur les auteurs de l'enregistrement, surveillance policière, si cela ne sent pas « Adieu poulet », j'y connais que dalle. Manque plus que la nouvelle distribution et nous avons là le remake d'un thriller qui sent bon le fromage qui pue !

Dommage qu'Audiard ou Boudard ne soient plus de ce monde. Ils auraient mijoté des dialogues aux petits oignons !