jeudi 31 octobre 2013

Les officines de l'horreur

Erby
Je le dis de suite, comme ça les choses sont claires : un facho est une bête infâme. Quelque chose d'immonde et de innommable que j'ai toujours dégueulé. Sans excuses ni regrets. Quel qu'en soit l'enrobage : nationaliste, fasciste, nazi ou traditionaliste genre Christ-Roi, les bestioles me trouveront toujours en travers de leur chemin.
Mais, si vous permettez, avec cette crise échafaudée dans les laboratoires de la finance – n'ayons pas peur de la redondance – le facho, le nazi, le nationaliste, tombent à point nommé pour exciter le négoce en ranimant la trouille chez le gogo. Tour de passe-passe que la classe politique de tous bords met en scène de façon récurrente pour ne pas avoir à s'expliquer devant l'opinion sur les raisons d'un échec politique dont elle porte seule la responsabilité. C'est ce qu'on pourrait nommer les grands boulevards du piège à cons. Nous avons beau le savoir, dire qu'on ne nous reprendra pas, à tous les coups la ratière fonctionne.
Qu'on ne compte pas sur moi pour me laisser distraire avec des discours « apocalyptiques » dont l'objectif demeure toujours le même : perpétuer les intérêts d'une caste au détriment de tout le reste. A chaque échéance, ou à son approche, ou quand ça va mal, pratiquement tout le temps, le pouvoir dépense argent et énergie pour cacher les fissures, convoque le ban et l'arrière-ban des apôtres de la trouille au kilomètre, ayant de manière directe ou indirecte quelque intérêt à protéger, rameutant le blaireau pour la Grande Parade du Grand Méchant Loup, alors que tout l'immeuble politique a besoin d'être démoli urgemment pour bâtir à la place une construction aux fondations solides où chaque individu trouvera la place lui revenant de droit et qu'on s'arrange pour lui refuser.
En tant que Monarchie déguisée en Ve République, la constitution de 1958 a besoin d'être démolie. Aucun débat d'aucune nature, ni aucune « Menace » mise en scène par des malins ne peut plus cacher la misère ni l'extrême injustice qu'elle dégage.
Le « Grand Méchant Loup » n'est, nous le savons, qu'un commerce qui se porte bien et qui rapporte gros à ceux qui s'en servent pour terroriser des peuples infantilisés.

Lien :
Quand la gauche a basculé à droite

L'Erby Show

 Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement

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