lundi 7 octobre 2013

Mon cousin d'Amérique, haut de plafond ou bas de plancher ?

C'est une évidence, nos cousins américains font naufrage. Lentement, mais sûrement. L'empire se délite et, comme les prédécesseurs, au cours de l'histoire humaine, finira par rendre le tablier, avec une note très moyenne. Le dire, ou le souhaiter, se réjouir, ne participe d'aucun complot, ni ne pousse à verser dans l'idéologie nord-coréenne, ni, non plus, à se jeter dans le vide en devenant pro-chinois ! Au mieux, c'est admettre l'échec d'une doctrine politique tournée vers le profit, au détriment de valeurs autrement plus représentatives que celle de l'argent pour l'argent. Une absurdité dont aujourd'hui l'Amérique doit acquitter les agios. Un constat est un constat, je n'y peux rien. Cet effondrement changera-t-il quelque chose aux conditions de vie de millions d'exploités dans le monde ? Je ne le pense pas : un autre empire prendra la place du disparu, sans doute avec la même brutalité, et les choses continueront comme auparavant...
Je dis cela pour parer à l'argument selon lequel, dès lors qu'on critique l'Amérique, nous sommes forcément à ranger du côté des forces du mal, argument utilisé jadis lors de la très « juteuse » guerre froide, la moindre critique à l'égard du grand libérateur américain vous rangeant de facto dans le camp pro-soviétique !...
Les signes du déclin sont nombreux et tous les citer devient tout simplement impossible, tant la liste commence à être longue. Je ne dirai rien sur la contamination des eaux du Pacifique, suite à la catastrophe de Fukushima, ni sur les convulsions naturelles de Yellowstone, dont on signale une activité inhabituelle, poussant le ministère de l'intérieur US à mettre les scellés sur les webcams et les websites ?... Principe de précaution ?... Si oui, contre quel ennemi ?... Pour ne pas chagriner les pro-américains primaires, je n'aborderai pas davantage le sujet sur le vent de panique qui s'abat sur le système bancaire, qui, selon le Financial Times est au moins aussi grave que les déséquilibres écologiques, ce dont l'Amérique n'a jamais eu rien à fouetter...
Un symbole (et pas des moindres) qui prend du plomb dans l'aile, l'entretien et l'ouverture des cimetières américains en France pour manque de pépètes, est perçue comme un coup mortel (si je puis me permettre) à la fameuse puissance américaine. Abandon par jet d'éponge ?... Je cite : « La fermeture des cimetières américains de Normandie pour cause de paralysie budgétaire brise le mythe de l'efficacité américaine... Le 1er octobre dernier, la célèbre « forêt de croix blanches de Colleville-sur-Mer, derrière Omaha Beach [Normandie], est restée inaccessible au public »... 
Si même le symbole de la grande Amérique, son GI, sa chair à canon, son déversoir de larmes hollywoodien, son grand sacrifié pour clopinettes, n'a plus droit aux visites guidées, partout où ils se sont faits déchiqueter, fracasser, anéantir, au nom d'une guerre qui n'était pas la leur, c'est qu'un un ressort s'est fait la malle dans la belle bécane de l'Oncle Sam !
Vont-ils finir par vendre aux enchères les croix pour se faire un peu de maille ?... 

Liens sur le sujet : 


L'Erby Show


4 commentaires:

  1. Bonjour les gens. Temps de faconde.
    La France, pionnière de la courbette aux States, ne finit pas d'avaler du boa constrictor.
    ... "Aussi énorme que pitoyable. La France, réduite à l’état de larbin des Etats-Unis autant sous Hollande que sous Sarközy, a sacrifié une partie de son économie et de ses ouvriers sur consigne de Washington" :
    Iran : après avoir interdit à la France d’y vendre des voitures, les Etats-Unis réattaquent le marché !

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  2. Tom Clancy passé de vie à trépas, qui désormais va entretenir le mythe d'un empire omniprésent, quasi omniscient et omnipotent, justicier sans peur des reproches (et non pas sans peur ni reproche, çà, il s'en fiche) d'un monde modelé selon ses désirs ?

    On notera que l'Amérique de Clancy se résumait le plus souvent à Washington, la Virginie et le Maine, ce qui est un peu court.

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