mardi 12 novembre 2013

Malek Boutih, président... du ridicule !

La France n'est peut-être que l'embryon d'un soupir dans un grain de poussière, mais, que voulez-vous, c'est la France et pour beaucoup, cette poussière est aussi vaste que l'immense univers. Alors quand elle tousse, forcément, cela peut causer des dégâts considérables dans la bécane à secouer le bulbe.
Malek Boutih, député socialiste de l'Essonne, issu du monde associatif, est un habitué des pieds dans le plat politique et de l'autocritique douloureuse, forme de châtiment corporel s'apparentant à du sadomasochisme, qu'il exerce de façon ponctuelle avec un talent très variable.
Le voici aujourd'hui, alors que le gouvernement issu de son parti est en pleine tourmente, récidivant avec la vigueur d'un petit gars des cités pour dire que puisque le « gouvernement semble à la fois être devenu sourd et ne plus être entendu... que « le dialogue est rompu », il est urgent « d'envoyer un signal aux Français afin de rétablir le dialogue », et que cela « doit se traduire [obligatoirement] par un remaniement gouvernemental » !...
Sur ce point, Malek Boutih a la voix de la rue avec lui. Et pas uniquement celle des « bonnets rouges », qu'on exhibe un peu trop dans les médias pour mieux les discréditer, tentant de nous faire oublier que ce mouvement, ayant des revendications à faire valoir, ne fait que traduire le sentiment de millions de français, en attente, pouvant les rejoindre à tout instant...
En réclamant la démission du Premier ministre et la constitution d'une nouvelle équipe, j'ai enfin éprouvé une pensée positive (tout n'est pas perdu au PS, me suis-je dit, toujours aussi naïf), puisque il y a encore des militants qui rejoignent Jack London, quand ce dernier déclarait dans une dernière interview donnée à une publication socialiste américaine :
« Moi je crois que les socialistes devraient se battre pour éliminer la classe capitaliste et balayer la propriété privée (...) Je ne crois pas que les socialistes doivent s'amollir et transiger, ni même devenir des purs réformistes dont le plus cher désir est de provoquer des économies dans l'administration, des impôts plus bas et autres choses semblables. Ils devraient plutôt se fixer pour but d'en finir avec le système d'exploitation capitaliste... »
Trois fois hélas ! Si Malek Boutih réclame le départ de Jean-Marc Ayrault c'est pour le remplacer, on s'accroche au guéridon, par Manuel Valls ou... Martine Aubry !
J'ai failli rêver ! Comme très souvent !...

Lien sur le sujet : 
Boutih : "Il faut remplacer Jean-Marc Ayrault d'urgence"


L'Erby Show


Noir c'est noir ! Il n'y a plus d'espoir !

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