jeudi 25 septembre 2014

Guerre au vrai terrorisme, celui de l'Etat !

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« ... et comme un pied-de-nez au "plus jamais ça!" que suppose une bonne exposition sur la boucherie de 14-18 et qu'impose une superbe exposition de tableaux de M art' IN, voilà qu'hier soir j'ai enfin compris (j'étais réticent à l'entendre) que NOUS SOMMES EN GUERRE, nous, toi et moi. Il paraît que "l'État Islamique" t'a déclaré la guerre, grand citoyen français, héros de l'humanisme rrrévolutionnaire, en avant marche, vive la guerre au méchant... Vivent les plans vigipirates et entourloupes antidémocratiques contre nos droits fondamentaux : si t'es pas enthousiaste, t'es terroriste ! C'est un cauchemar ?… »


Quand un être humain meurt de manière violente c'est toujours choquant. Un peu plus quand il s'agit d'un otage, un quidam pris au hasard faisant les frais de ce que l'on désigne de façon mécanique comme une « victime collatérale » prise dans le jeu de la saleté politique.
Hier c'était Untel, aujourd'hui, c'est Untel. Et le suivant, demain ? Toujours Untel – un gars innocent – qui passait par là pour faire de la randonnée, de la photo ou tout simplement pour poser des arpions dans un lieu insolite, sans autre idée que celle de se partager avec les autres, se découvrir au-delà de son joug, pour s'accomplir ailleurs que dans le champ étroit d'un milieu étouffant. Ou pour des milliers d'autres raisons dont nous ne saurons jamais rien. Ces nombreux Untels, ayant trouvé la bonne oxygénation, se sont trouvés là où il ne le fallait pas et peu importe la façon dont ils ont quitté ce monde imparfait avec lequel chacun accommode sa propre sauce : balle dans la nuque, dans la tempe, dans le cœur ou simple décapitation, ils crèvent brutalement - sans même comprendre goutte aux enjeux, pour certains -, leur mort servant les combines d'une caste politique experte en manipulation de masse. Le ban et l'arrière-ban de la bécane à pixels, dont les larbins sont légion, attaquent le blaireau là où il est le plus vulnérable, réveillant sentiment de haine et peur maladive de l'Autrede façon à lui faire oublier sa misérable existence, tuant dans l’œuf l'idée d'une revendication quelconque. Cependant, la question demeure chez le facteur : dans quelle boîte dois-je déposer le courrier ?...
Quand j'entends les Valls de la planète et tous les Hollande, dont l'intervention de hier soir à la téloche reste un modèle de saloperie politicarde, mouliner de la diversion tous azimuts, proclamant que l'Irak, la Syrie, l’Afghanistan, l'Ukraine, qu'importe la cible, sont choses nécessaires pour « le bien de la nation », ça me fourgue sévère la chtouille et une sourde colère s'empare de moi, comme l'homme honnête peut l'être devant une immonde arnaque !
Et si nous faisions de nos vomis l'océan où noyer cette bande d'escrocs et de criminels ?...
Je finis avec ce lien on ne peut plus éclairant pioché chez l'ami Pim... 


Sous l'casque d'Erby

Si Roseline m'était contée !...
La phrase du jour de  Roseline Bachelot dans "Le grand 8" : « Rien ne ressemble plus à une coupe de cerveau qu'à une coupe de testicules ». Tiens donc ! J'ai retrouvé ça dans mes archives :

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