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Des choses à dire, des choses à dire ?… Pour commencer une chose simple : le Pape est un chef d’État et à ce titre il va où il veut quand il le veut, suffit qu'il ait du pognon pour ce payer le transport et un peu d'envie aussi. Alors aller montrer ses roploplos, comme l'a fait cette militante Femen en grimpant sur l'autel de la cathédrale de Strasbourg pour dénoncer « le caractère politique » de cette visite, ou déclarer, comme l'a fait la très allumée Rachida Dati qu'il "faut que l'Europe reconnaisse enfin ses racines chrétiennes", bon, oui, d'accord, ok...
Des
choses à dire, des choses à dire ?... Pas plus que d'habitude, toutes
concentrant mon dégoût, ma honte et mon impuissance devant les drames de la misère, qu'elle soit
physique ou psychique, la pauvreté et la paupérisation programmée
des peuples, les génocides, les murs, l'accaparement des territoires
par la violence, comme Israël fait avec la Palestine, comme tous les
salauds font depuis toujours. Ces choses horribles devant lesquelles
Dieu, cette improbabilité, montre des signes de fatigue, parce
que décidées dans les antichambres, entre poire et fromage, sans consultation préalable.
On se dépêche, la foule s'impatiente sous les balcons, le Pape arrive, le pape nouveau est là, à l'heure pile du beaujolpif. Tout est prêt ?… Pas d'impair, hein ! Le peuple, toujours le peuple. Ne penser qu'à lui, il faut lui donner pour son missel de bonnes intentions !... Nous avons besoin de lui... En toute circonstance, il est la force et l'alibi quand un puissant, cherchant à chourer la place à un concurrent, ou à se faire valoir, lui fait croire que grâce à lui les astres bougent dans le bon sens, qu'ils se montreront cléments dans un proche avenir... Dans pas longtemps. Tiens, pourquoi pas demain !...
Ni chaud ni froid cette visite dite « express » dans notre belle et très ignoble institution européenne. Après tout, François est le chef d'un État souverain… Et nous ne sommes que… Quoi au juste ?...
On se dépêche, la foule s'impatiente sous les balcons, le Pape arrive, le pape nouveau est là, à l'heure pile du beaujolpif. Tout est prêt ?… Pas d'impair, hein ! Le peuple, toujours le peuple. Ne penser qu'à lui, il faut lui donner pour son missel de bonnes intentions !... Nous avons besoin de lui... En toute circonstance, il est la force et l'alibi quand un puissant, cherchant à chourer la place à un concurrent, ou à se faire valoir, lui fait croire que grâce à lui les astres bougent dans le bon sens, qu'ils se montreront cléments dans un proche avenir... Dans pas longtemps. Tiens, pourquoi pas demain !...
Ni chaud ni froid cette visite dite « express » dans notre belle et très ignoble institution européenne. Après tout, François est le chef d'un État souverain… Et nous ne sommes que… Quoi au juste ?...
Sous l'casque d'Erby
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