samedi 30 mai 2015

Ada Colau, future Maire de Barcelone ?

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On le sait, la joie est éphémère, les larmes sont éternelles. 
L’Espagne, ce pays original, toujours malmené, toujours debout, est en passe de mettre, via la Catalogne, un caillou dans la chaussure du tout libéral façon Hollande, Merkel, Juncker et la tripatouillée de mafieux qui gouvernent l’Europe au nom d’une Amérique moribonde pour tuer du pauvre dont ils ne souhaitent plus en voir un dans la rue !
Eh bien non ! Même mort, le pauvre vit encore, se reproduit, emmerde et se démerde, c’est une loi naturelle. Tant que la loi du plus fort fera de la vie un enfer le pauvre sera là pour bien montrer la tache de lèpre sur le visage lisse des crapules capitalistes.
A Barcelone, berceau de l’anarchisme, Ada Colau, sans en être, bien qu'elle n'en soit pas loin, est sur le point de devenir la première maire « indignée » d’Espagne. Une goutte dans le désert c’est toujours une goutte, surtout quand elle fait suite à d’autres gouttes au milieu de la soif. En termes gagne-petit, on appelle cela une grosse pluie pouvant cesser d’un moment à l’autre, irriguante, bénéfique pour la flore et la faune qu'elle immerge. C’est l’instant où, autour de la mare, tout le monde respecte le Monde, y compris le prédateur qui rôde !
La liste de cette militante, incluant Podemos dans ses rangs, luttant contre les crapuleries de la crise, est arrivée en tête des élections municipales à Barcelone, le dimanche 24 mai. Elle a une chance de devenir première magistrat d’une des villes les plus culturelles et politique du monde. A 41 piges la catalane, qu’on présente dans les médias façon pipol comme une dame à la tête ronde et à la coiffure adaptée, en larmes devant des militants euphoriques, lève les bras au ciel pour partager la joie d'un électorat qui en avait marre. Puisse-t-il, le ciel, écouter des paroles de sagesse et d’humanité. Car des larmes il en existe de toutes sortes !
Voici ce qu’elle a dit  submergée par l'émotion : « Le désir de changement a vaincu la campagne de la peur, de la résignation, et avec ça c’est nous tous qui gagnons, surtout Barcelone. » 
Oserons-nous, français, au socialisme frelaté, en imaginer autant un jour prochain ?... J’en doute !


Sous l'casque d'Erby



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