mercredi 11 septembre 2013

De la retraite de Syrie à la retraite tout court

Tombé dans ma boîte mail.
En Syrie la proposition russe de placer l'arsenal chimique sous perfusion internationale est bien accueillie par les va-t-en-guerre qui privilégient désormais une solution politique, tout en restant prudents : une Syrie sans Al-Assad, avec, à sa tête, n'importe qui, y compris quelqu'un qu'il aura pris soin de désigner avant de prendre la porte. Qui a dit que Poutine était un âne ?... Qui a dit qu'il y avait, diplomatiquement parlant, du Staline chez Al-Assad ?... Remarque et lien judicieux sur l'effet chimique, pour nourrir le béotien gavé.
Reprenons le fil de l'eau, comme suggéré par l'illustration du jour. Pour que Al-Assad quitte le siège où il est vissé, bon commerce de père en fils, deux solutions : 
1) On ne fait rien que de la politique et tout continue comme avant (massacre de civils au nom d'une religion contre l'autre), du boulot à chier dans le bâtiment et les travaux publics, la santé et les écoles de redressement citoyen pour un retour au « calme » et un semblant de stabilité dans la poudrière... 
2) On fait la guerre et à la fin, nous nous approprions les richesses du sol, qui seront exploitées et réparties au prorata des parts et portions des pays belligérants, laissant là une population livrée à elle-même, comme cela est le cas en Irak, en Afghanistan et partout où notre civilisation est allée asservir au nom d'un dieu tout puissant : drogue, prostitution, trafics, misère et ruines. C'est finalement cela le fameux modèle occidental : la destruction massive d'autres cultures, plus anciennes et bien plus riches, pour que perdure le sien. 
Pendant que sur le front de l'attaque internationale on fait une pause, qui n'a, je vous rassure, rien d'une retraite, sur le front des retraites, l'Hexagone se bougeait mollement le mou contre... La réforme des retraites. Que penser de cela, sinon que tant que les gouvernements joueront avec les cartes de l'adversaire, jamais ils ne gagneront la moindre partie, et nous non plus. Mais, question, ont-ils envie de gagner au moins une partie dans ce jeu de dupes ? Ne sont-ils pas, eux aussi, les otages de la haute finance ?... Il n'y a guère que quelques responsables syndicaux, frappés de cécité, pour voir dans l'échec du jour un triomphe et dans ce triomphe la porte ouverte à la montée en puissance d'un pays en quête de voie révolutionnaire. Ce n'est pas la guerre du chiffre (300, 400, 500 000, ou plus) qui donnera de l'élan à un peuple sous sédatif.
Il y a une différence et un point commun entre la droite de Sarko et la gauche de François Hollande : la première fournissait de la testostérone gratuitement, la seconde vous coupe le robinet pour le même prix !

4 commentaires:

  1. Bonjour les gens. Eh, oui, on fait ce que l'on peut avec les moyens du bord... Un peu de zyque en accompagnement, Peter Gabriel, qu'on ne présente plus.

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  2. Vive la retraite... en tout cas, je l'ai sentie passer, la manif... Pour un problème d'oreille interne j'ai dû être hospitalisé 24h, mais l'ambulance s'est engluée dans la manif qui était partout, nous avons dû faire un trajet deux fois plus long pour réussir à passer en louvoyant à travers les ruelles... alors les nausées, j'te raconte pas !

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  3. Le syndrome de Ménière ?... De ce que j'ai entendu ça donne des crises de vertige avec sifflements et de bourdonnements d’oreilles et une perte d’audition. Est-ce le cas ?...

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    1. Non, un simple virus. Ce ne sera pas bien grave. En attendant, pas drôle !

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