jeudi 7 novembre 2013

La sixième République, c'est maintenat !

Erby
Il faut dire les choses, les répéter, encore et toujours. Les dires telles qu'elles sont, telles qu'elles nous apparaissent, telles que nous voudrions qu'elles soient et telles qu'elles ne le sont pas. Entre ces niveaux de réalité, un gouffre d'intérêts, d'incompréhensions, de misères, de magouilles et l'éternel antagonisme des classes. Eh oui, elle existe, la lutte des classes sous le régime de la « liberté économique », même si la classe politique le conteste, elle ne peut en rejeter la matérialité.
Faut dire les choses. Depuis de Gaulle ( Le Grand Charles pour les intimes) et la révolution culturelle de mai 68 qui l'expédia faire le touriste dans la mélancolique Irlande, aucun gouvernement de la Cinquième n'a été aussi secoué (si, quand même, Mitterrand-la-rigueur en 1983 ) que celui de Hollande aujourd'hui, pris au piège de ses promesses électorales qu'il savait ne pas pouvoir tenir autrement qu'en créant de la dette et en levant des nouvelles taxes pour acquitter le prix de son élection.
Faut dire les choses. Les bonnets rouges, les bonnets verts, les bonnets bleus, les sans bonnets – de loin les plus nombreux - sont comme des animaux à la recherche d'un refuge avant que n'éclate l'orage. Cela, nos gouvernants le savent, de la droite officielle à la droite officieuse. Le pays, hors clivage politique, commence à réaliser l'étendue de l'escroquerie dont il est victime et à exprimer sa colère. C'est le moment pour faire bloc, sans nous laisser distraire par les formatages idéologiques et autres pièges politiques de même facture. Ce genre de train ne s'arrête en gare que très rarement dans l'histoire des peuples. Il faut surmonter le chacun pour soi, chacun pour sa peau, ainsi que nos peurs et nos égoïsmes si nous voulons dépolluer le champ politique.
Faut dire les choses. Hollande est au charbon et fait tout ce qu'il peut (pas grand-chose) pour alimenter la chaudière : débats, réunions, union, désunion, divisions, compromis, tout lui est bon pour tenter de sauver les meubles, mais l'équipe est bel et bien dans la panade. Pourquoi ? Parce que dès le départ il y avait maldonne : gouverner pour ne servir que les intérêts de ceux qui ont versé l'argent pour son élection n'a rien à voir avec l'idée du modèle de société qu'il promettait pendant sa campagne lors de son désormais lamentable discours du Bourget, en désignant la finance comme le principal adversaire. Ne reste à ce gouvernement, et à tous ceux qui chercheront à prendre sa place, qu'une option possible : servir proprement le pays... 
Une solution ? Je n'en ai pas. J'ignore de quoi demain sera fait, mais j'ai la conviction qu'il faut quitter le chemin bourbeux de cette Ve obsolète qui nous pourrit la vie depuis 1958 !
Ouste !

L'Erby Show

 Au blanc des accusés !...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire