jeudi 22 mai 2014

Eurodzilla, l'épidémie !

Erby
Après l'Europe et le Monde, retour en terre hexagonale pour enfoncer le clou. Eh, oui, comme l'écrivait Rémi dans son billet du lundi, du global au local il n'y a qu'un pas, pas que chacun fait à sa façon, comme il le peut, la peur au ventre ou fleur au fusil.
Et dire qu'il y en a encore qui pensent que la France est un pays ! Désormais, on dit la France, comme on dit la Bretagne, la Catalogne, l'Auvergne, la Grèce ou le Cantal. C'est un ensemble régional militant pour une seule cause, l'Europe des actionnaires, portée par des petits rongeurs au service de l'hydre financière pour nous mettre à poil, une fois pour toutes !
Cet effet de « régionalisation » des nations au profit d'une nébuleuse globalisante, ayant pour but la dictature, me flanque les flubes. Et ce n'est pas en me répétant que « demain ça ira mieux », la tête bien enfoncée sous l'oreiller, que le mal va disparaître !


La supercherie électorale à laquelle nous sommes massivement invités à participer en ce mois de mai, où il nous est permis de tout dire sur les plateaux télé, y compris notre désaccord, n'est qu'un semblant de démocratie, une mise en scène macabre. Essayez d'activer le bouton « boycott » pour dénoncer ce qui est de toute évidence une escroquerie à vaste échelle et vous verrez dieu d'aussi près que le fossoyeur la tombe qu'il est en train de creuser.
Mais pour que ce genre de combine fonctionne, il faut des gogos. Or le candidat gogo ne manquant pas, on ajoute du liant, sorte de mélasse dans laquelle le gogo 1 se roule en compagnie du gogo 2, avec qui il se fritte pour faire le spectacle. A ces deux viennent s'ajouter les gogos 3 et 4 pour pimenter un plat déjà fort épicé, devant une assistance aussi nourrie que divisée. A l'affût, les bookmakers, bien dans leur milieu, agitent des liasses de biftons, faisant monter la température, organisant des paris... Chaud-bouillant comme des cabanes à frites, au terme d'une bataille rangée, pensant tenir là l'or du temps les parieurs-gogos finissent par perdre l'or de la vie...
C'est ainsi que les monarques qui gouvernent le monde ont imaginé le déroulement de cette élection européenne, mettant en vitrine le produit d'appel qui marche à tous les coups, la peur du loup : le fascisme. Mais qui ignore de nos jours, hormis le gogo évidemment, que le fascisme a des nombreux déguisements et que le loup n'est qu'un danger imaginaire, car l'animal est craintif et donc inoffensif pour l'homme ?...
Aujourd'hui nous assistons à un spectacle très inquiétant.Toute personne moralement soucieuse de la valeur du travail, de l'éducation, de ses droits, de ses devoirs et de sa solidarité envers le corps social et politique qui l'ont faite, consciente des dangers qui menacent son édifice, se livrant à un acte normal de dénonciation d'accords interlopes, de guerres douteuses, de génocides silencieux, de tout acte pouvant nuire à l'équilibre et au bien-être de cet ensemble communément bâti, est, au mieux, systématiquement suspectée, empêchée de parole dans les médias et même arrêtée, sous des chefs d'inculpation qu'on présentera à l'opinion comme le fait d'une déviance nocive pour la société, en dépit des lois nationales sur les libertés fondamentales...
C'est ainsi que de fil en aiguille la nuit s'installe dans nos vies, comme elle s'est abattue plus tôt en Irak, en Afghanistan, en Grèce et maintenant en Ukraine où le concept « séduisant » de l'Europe devient la vraie nouvelle peste.
Boycott !

Sous l'casque d'Erby


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