samedi 2 août 2014

Sortons couverts, les temps l’exigent

Plus moyen d’aborder le volet de la tolérance, de la dénonciation des guerres, des massacres, de génocides, des crimes d’Etat, des injustices sociales, sans que les garants de l’ordre ne viennent aussitôt vous réclamer, pour « contrôle de routine », le sauf conduit vous exonérant du libellé « antisémite ». Marre de cette police amorale réduisant la conscience à l’état de produit hautement toxique.
Autrefois, une étoile jaune suffisait à vous octroyer un statut, une identité et, selon la logique du moment, un sort, le pire. La chose fut dénoncée, combattue, vaincue, au prix d’énormes sacrifices pour un résultat parfois contestable, au regard du commerce et du profit que tout cela continue de générer, au nom d’une idée dont le présent consolide le business...
Quelle couleur et quelle forme prendront les insignes qu’on colle désormais au revers du veston de ceux qui refusent de bêler avec le troupeau pour dénoncer sans relâche ce que l’Etat israélien, garant perpétuel du commerce de l'holocauste, fait subir aux humains parqués comme du bétail dans la bande de Gaza ?... Parlerons-nous un jour de Gaza et de la Palestine comme on évoque encore aujourd'hui le génocide arménien ?... 
Au gnouf, espèce de mal pensant !  
A l’heure actuelle, personne n’est à l’abri d’une accusation mensongère, objet d’une mise à l’index, accusé d’antisémitisme « actif », par le simple fait de vouloir justice et paix entre les humains, de chercher à quitter cette nuit interminable qui se nourrit de crimes, de tortures et d’actes de prédation avérés, sans avoir à justifier un réflexe légitime et parfaitement moral devant une opinion manipulée et vindicative.
Je refuse signes et insignes, au nom d’un principe élémentaire : la vie contre la mort !

Si : 



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