dimanche 3 août 2014

14-18, le bidule qui énerve

Aujourd'hui, pile poil, poil aux poilus, 100 ans que la grande boucherie franco-allemande envoyait son bétail à l'abattoir des deux côtés des barrières délimites. Cent ans déjà que les pauvres bouffaient de la boue, se fracassaient la gueule sur un seul objectif : le bonheur et le caprice du riche, au nom d'un principe universellement inviolable, le riche, sans qu'ils comprennent goutte à la merde qu'on leur faisait avaler, au nom du Père, du fils et de son putain d'esprit !
Cent ans après, alors qu'il pleure sur terre, aussi sûr que ça saigne en enfer, le pauvre en bave encore, la commissure en est usée, tant ça dégouline baveux de l'arnaque et du viol jusqu'au menton, mais il a l'air heureux en écoutant les héritiers du riche parler de l'horreur comme on parle d'un ouvrage de Proust dans un salon sans lumière.
Les pauvres en chient encore des médailles aussi grosses que des macarons, au nom de celui qui toujours célèbre la paix comme la victoire de son clan, le riche, le repu, l'assassin, le criminel, le génocidaire ! Au nom d'un principe inviolable, celui du riche !
Laissez les morts en paix et occupez vous des vivants. Messieurs, je vous crache à la gueule !



Sous l'casque d'Erby


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