mardi 26 août 2014

Expo, balades et... plaisir

Le chantier rennais, suivi de notre virée auvergnate, pour l'expo de peinture de Martine à Le Vernet, dans l'Allier, a pris fin et nous retrouvons l'oxygène breton qui nous manquait. Les montagnes c'est bien, les montagnes d'eau bretonnes c'est bien mieux ! Avec elles, nous retrouvons cet allant qui nous avait effacés du Net comme une promesse biffée du programme après un succès électoral.
Exposition sublime dans un lieu insolite, une ancienne chapelle, juchée à 502 m d'altitude, à 3 km de la très contrastée ville de Vichy, là où, dit-on, « le Bourbonnais dit bonjour à l'Auvergne ».
Pour la petite histoire, cette chapelle, fut désaffectée en 1930 par le clergé, à la rude époque de la séparation de l'église et de l’État, suite à un différend entre le maire de Le Vernet, communiste, et le ratichon, le maire exigeant à la veille de chaque célébration de la messe, une demande écrite de la part du rasé pour pouvoir célébrer l'office en toute légalité. L’Évêché ayant eu plein le calice d'un traitement ingrat, abandonna le bâtiment, décidant de construire sa propre priante, à ses frais, trente ou quarante mètres plus loin... La commune récupérant le bien, le rebaptisa salle des fêtes Robert Devaux, devenant au fil du temps symbole de la vie associative et culturelle de ces cambrousards mal embouchés, lieu où les artistes partagent leurs œuvres avec un public assidu et gourmand pendant la saison estivale.
Joli taux de fréquentation et grand succès d'estime pour Martine dont le talent a été salué sans flagornerie, certains responsables de la salle allant jusqu'à affirmer que c'était la première fois que les lieux brillaient « d'un tel éclat »... Pour ce qui est de la vente, un peu, mais pas assez, car on ne vend pas des tableaux comme de la barbe à papa dans les fêtes foraines.
Au moment de notre retrait estival, le champ politique était dans un sale état, nous le retrouvons dans les abysses. Pour ne m'attarder que sur notre très médiocre Hexagonie, je découvre sans surprise que les solfériniens n'ont pas l'étoffe pour gouverner un pays qu'ils enfoncent dans le néant avec un mépris effarant !
Je ne terminerai pas cette bafouille de reprise sans remercier l'ami Rem* qui, tel un gardien de phare, a si brillamment éclairé de ses articles l'éclipse caillouteuse.


Sous l'casque d'Erby


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