mardi 16 septembre 2014

Conférence Internationale à Paris contre le terrorisme

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Rupins, aventuriers et malfaiteurs de tous horizons se sont donné rendez-vous dans la ville lumière pour mettre la planète dans le noir.
Cette Conférence a pour intention d'attirer dans les filets de la politique américaine un maximum d'affidés, prétextant une lutte sans merci contre l’État Islamique, groupe terroriste très en vogue, émanation radicale d'Al-Qaïda, alliant idéologie, « sophistication militaire » et s'en fout la mort dans un cocktail très décapant, contestant de manière violente ce qui a toujours été et demeure le domaine réservé des États, la terreur.
Fortement implantés en Irak et en Syrie, ces dingos jouent leur carte à fond et n'ont pas la volonté de se laisser endormir par quiconque, sous aucun prétexte, ce qui, tout compte fait, fait les affaires des financiers, des politiques et autres marchands de canons pour qui la doctrine ne change pas : le feu et le sang !
Des affreux, ces malades ! Au moins aussi dangereux que feu Ben Laden que les faucons de Georges Dobeliou Bush Jr nous ont vendu en son temps et qu'ils sont allés débusquer jusqu'en Babylone, sachant bien que rien n'était plus éloigné du barbu saoudien que cette pauvre marionnette de Saddam Hussein !
Si la deuxième guerre du Golfe, tout comme la première, et toutes les autres, quel qu'en soit l'endroit où elles sont déclarées, fut une orgie sanglante, dont on garde encore le picotement malsain quelque part entre l'orteil et l'occiput, celle qu'on nous vend aujourd'hui à Paris sent la pourriture jusque dans les galaxies les plus éloignées.
Cette horreur que certains hommes et femmes lucides dénoncent, quitte à passer pour des complotistes endurcis, est simple dans son étrange clarté : « en fourguant le pire, j'obtiens le meilleur » !
Exactement pareil qu'une négociation patronale sur la hausse des salaires, les conditions de travail, la suppression des emplois ou celle des jours fériés dans le calendrier !
Mes amis constructivistes, ceux qui pensent que je suis excessif et destructeur, pas assez optimiste, vont encore me reprocher l'esprit critique, mon défaitisme quasi congénital, mais comment faire pousser ses légumes dans son potager, admirer l'envol formidable des papillons dans les frondaisons, regarder les nuages taguant le ciel avec des formes merveilleusement insolites, observant les abeilles, de moins en moins nombreuses, se posant dans le cœur des corolles pour offrir au printemps la sève avec laquelle il enduit la vie, sous une pluie battante de bombes ?...
La vie n'est décidément pas belle sous les lumières de Paname en ces jours de Conférence !


Sous l'casque d'Erby

Le petit Mickey qui n'a pas peur des grands (*)
(*) Un ancien fanzine des sixteen, le retour !

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