lundi 15 septembre 2014

Le Retour de Sarko

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Bernadette Chirac a glotté sa déclaration assez distinctement pour qu'elle soit aussitôt saisie et répercutée à la volée : "Je souhaite de tout mon cœur que Nicolas Sarkozy revienne, je fais partie de ses soldats" ! Bigre !
C
'est suffisamment porteur pour que la presse, cette dévoreuse de nourriture animale, militant activement pour la lobotomie de masse, ne livre l'une de ces campagnes dont elle a le monopole, avec l'idée de tirer le pays vers le moins.
Gloire !
Quelques nostalgiques
de la belle époque de l'antisarkozysme primaire, prêtant complaisamment le flanc, il n'en fallait pas davantage pour donner au factice l'apparence d'un authentique diamant en créant le buzz comme on propage un virus mortel !
La chose est assez insignifiante pour être prise au sérieux, tant l'insignifiant nous pousse inévitablement vers un néant programmé de longue date, avec ou sans le gangster de Neuilly !
Cette alerte concerne donc le retour surprise de Nicolas-les-belles-feuilles aux affaires et, plus précisément, la reprise en main de la présidence de l'UMP, qu'il a déjà dirigée depuis l’Élysée entre 2007 et 2012 avec le succès que l'on sait. D'utiliser sa plateforme en ruines pour son profit personnel et celui de son gang en vue des prochaines présidentielles, afin de flanquer hors de sa chaise non point la gauche, comme on se hâte à le proclamer, mais un avatar du libéralisme bon teint qu'on présente comme l'épouvantail à moineau devant lequel n'importe quel piaf est mort de rire.

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Dans un climat pourri, où tout est objet de menace et de peur, de la Marine à l'armée du salut, le retour de Sarko, excite et surexcite un pays qu'on pousse à chercher non point son âme, encore moins son salut, mais son point de soumission absolu en créant du choc à la chaîne.
Pris entre le marteau et l'enclume, que nous reste-t-il pour quitter cet enfer ?... La rue ? Allons-y, mais on fait fissa !





Sous l'casque d'Erby

 

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