jeudi 4 septembre 2014

Merci pour ce moment, les chiens reconnaissants !

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Pauvre Hexagone ! Qu'avons-nous fait pour mériter cela ?!
Pendant qu'à Tanger, dans une ratonnade sanglante, on taille du noir à la machette, encore une fois merci l'Occident, intra-muros, les spécialistes de la politique affliction s'interrogent sur l'impact que pourrait avoir la sortie ce 4 septembre du livre de l'ex première Dame de France, Valérie Trierweiler, « Merci pour ce moment », dans la courbe de popularité de François Hollande.
Gerbant !
La France s’asphyxie, le chômeur agonise, François Rebsamen, le ministre solférinien du Travail, partisan du tabassage sur l'homme à terre, l'achève en préconisant le renforcement des contrôles, parce qu'il est anormal que ces parasites profitent des largesses d'un pays en difficulté ! A Cayenne, les tire-au-flanc, cela générera des emplois de garde-chiourme !
Bref, le précaire prolifère comme pissenlit au printemps, l'incertitude règne à tous les étages et les rats de l'info ne trouvent pas mieux pour nous tenir informés que de nous conter par le menu les « révélations » d'une Dame, neuf mois après avoir été éconduite, sur le gus avec qui elle a partagé la couche, lui ayant préféré une jeune starlette follement éprise. Pour l'heure, la seule info est que la Dame tronçonne dans le vif un ex finalement moins débonnaire qu'il n'en donne l'air. Autre info (oh, la divine surprise !) est que l'autrice de ce règlement de compte a touché un joli pactole au titre d'avance sur recette, en attendant peut-être mieux...
Comment faire comprendre à cette racaille colporteuse de secrets d'alcôve et de faits divers que son histoire nous n'en avons rien à foutre !...
Honteux d'entendre ces mercenaires carriéristes de la propagande d’État débiter du mensonge et de la scène de ménage à tire larigot depuis tant d'années, de les voir se gausser sur les plateaux télés, dans les studios, partageant apéro et amuse-gueules devant un public avachi, propageant la « bonne parole » du riche, du marchand de canons, du spéculateur, du dernier politicard véreux venu comme de l'évangile selon Saint-Pognon, sans que cela leur soulève le moindre poil de conscience, si tant est qu'ils sachent encore ce que conscience veut dire !
Pire : ils sont étonnés quand ils découvrent que le peuple, ou du moins une partie de celui-ci, les agonit !


Sous l'casque d'Erby

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