mercredi 3 septembre 2014

C'est la rentrée !

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Qu'on ne compte pas sur moi pour le traditionnel bal-débat des pour et des contre en cette rentrée d'esclaves, parents, enfants, enseignants, confondus...
Esclaves nous naissons, esclaves nous tirerons un trait définitif sur notre misère terrestre, du moins en grandissime majorité, cela étant un fait mathématique indiscutable, le reste faisant partie des moulinets dialectiques que chacun produit selon l'humeur ou le trop plein de soupière.
L'école, l'éducation qu'on prodigue à nos enfants, en triant le génotype, ce fameux bon gène qui nous industrialise à volonté, ne sont que les vastes plaines de la misère, de la violence et de l'exploitation, vers où l'on conduit, fleur à la boutonnière, l'air benêt, le mouton qu'on égorge au moment où il pense qu'on lui caresse le pelage. 
Je suis contre un système corrompu voué à la fabrication de robots que les pour et les contre entretiennent avec une obstination bêtifiante.
Alors, le débat opposant des gens de même cour de récréation, de même acabit, je le vomis. L'éducation est une chose, la bonne éducation, on la cherche ailleurs que dans ces caves pour caves ! Le système, toute couleur politique confondue, n'a qu'un objectif, faire de la reproduction intensive pour servir une caste. Produire massivement de l'esclave à la chaîne pour fournir aux puissants qui gouvernent la planète du prosterné, du discipliné, du courbé, du subalterne et de l'aliéné en quantité suffisante pour perpétuer un ordre scélérat.
Cette controverse n'est pas la mienne ! 
Je cherche avant tout à détruire toute trace d'un modèle infâme, qui sous prétexte d'éduquer esclavage la planète, faisant de l'humain du compost pour nantis. Une seule loi dans ce système qu'on nous vend clés en mains, celle de réduire l'intelligence naturelle à l'état de néant, d'amener l'individu à accepter la condition d'objet, à servir du seigneur, du potentat, du riche, du puissant, devant qui, le pauvre idiot qui se pense intelligent parce qu'il a obtenu, au terme de longues années de soumission et de coups de férules dans la gueule, un bout de papier sur lequel est écrit : « apte pour le service » !


Sous l'casque d'Erby


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