jeudi 9 octobre 2014

En Syrie les mouches à merde sont au festin

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C'est chaque fois le même scénar. C'est toujours quand le riche, le rupin, le capitalo le veut, qu'on décide de la vie et de la mort de millions de personnes, qu'on fait la guerre tout pareil que dans un jeu vidéo du genre Modern Warfare pendant que le repas mijote dans la gamelle. Tout est réglé comme une partition parfaitement maîtrisée afin que le gogo gobe et cautionne la marche à suivre, la juste nécessité d'aller mettre le feu là où ces malades l'ont décidé. Le politique jouant en l'occurrence de l'instrument qu'il maîtrise le mieux, le pipeau, pour qu'on admire le bouquet final. Pour de l'argent et du pouvoir, on crée des faux conflits, on attise les rivalités, on amorce la pompe à haine pour transformer un jardin en une terre stérile et faire de l'être humain une machine à tuer et à se faire calciner sans qu'il comprenne goutte au merdier dans lequel il jute.
Chaque fois que ces salauds le désirent, on met le feu et le sang coule à flots. Jamais nous ne verront ces charognards qui aiment tant jouer avec la misère, la haine et la violence traîner au milieu des hurlements de douleur, au cœur de la peur, la où la vie n'est plus qu'animalité et où toute valeur est sans objet.
Depuis le début de la révolte en Syrie, dans le sillage du printemps arabe, en 2011, la répression dans ce pays est inouïe. Sans la moindre volonté de négocier avec son peuple, Bachar el-Assad a fait des manifestants pacifiques, revendiquant liberté publique et respect de la vie, une force militaire armée qui tient plus de l'armée mexicaine que d'une opposition sérieuse, avec la complicité passive d'un occident, pourtant si vif à porter le fer en Irak, en Libye en Afrique ou ailleurs, y compris en Ukraine, dont la campagne de propagande mensongère atteint un niveau de cynisme rarement vu. Décidé à réduire son peuple à sa portion congrue, quitte à ne gouverner qu'un pays fantomatique, utilisant son puissant arsenal militaire contre des civils inexpérimentés et manipulés, cette guerre civile a déjà coûtée la vie à plus de 100 000 personnes, poussée plus de deux millions à l'exil ou déplaçant des millions d'autres à l'intérieur du pays, plongeant ces populations dans un chaos humanitaire extraordinairement grave...
OUESKON VA, KESKON FAIT ?!

Sous l'casque d'Erby

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