samedi 15 novembre 2014

J'ai mal et je n'ai pas honte de l'dire !


J'ai mal à l'Hexagone, plus précisément, à la façon dont la canaille politique le gouverne, l'envoie dans le mur,  avec un peu de notre complicité à tous, ne nous voilons pas la face sur ce point... Un mal de chien que je soigne avec un dégoût grandissant dont je ne guérirai certainement pas de mon vivant, comme tant d'autres avant moi. Je traîne cette foutue blessure comme on pousse le chariot des fantasmes dans les grands espaces de la misère : plein de promesses à l'arrivée, autant de vide à la sortie. Vide de cet essentiel dont l'ordure gouvernante te prive avec des pluies de mensonges. 
Le simple fait de vouloir surnager dans cette mer visqueuse, cherchant à explorer d'autres voies navigables que celles tracées par le pouvoir en dénonçant la corruption qu'il génère, devient aux yeux du financier cannibale, du gangster politique, du conformiste atterré, du journaliste à la solde, une offense à l'ordre établi, un délit punissable, passible des peines les plus sévères, celles-ci allant, selon les régimes et les contrées, du bannissement à la décapitation, de la torture psychologique à l'opprobre collectif, calomnie et rumeur faisant partie de l'arsenal sophistiqué avec lequel on fait d'un humain honnête un monstre...
Gouverner c'est mentir, détourner la masse croissante de mendigots de sa conscience, lui kidnapper l'esprit pour en faire de la bouillie. C'est faire croire à la bétaille que si on l'expédie à l'abattoir c'est pour mieux la célébrer 100 ans plus loin avec des « anneaux de la mémoire », trémolos dans la voix, nous enfonçant dans le crâne du « avant c'était pire », où le nom des suppliciés, pour une cause qui n'était pas la leur, sera gravé dans l'acier recyclé avec lequel on les a fracassés. Gouverner c'est fabriquer et diffuser de la chtouille jusque dans les coins les plus reculés de cette chose confuse qu'on nomme l'âme, qu'on chante dans les églises, pour faire de l'homme la limace qu'on écrase sans même y prendre garde. Gouverner c'est déclencher des guerres quand on veut et comme on le veut pour aller rapiner les trésors d'autrui, badigeonnant le tout du cachet criminel de la « noble cause » ! Gouverner c'est faire croire au gogo que la France, ou tout autre pays de tel ou tel bloc, est une démocratie indépendante et que gauche mitterrandienne, hollandiste ou jospinienne et droite nostalgique ce n'est pas du pareil au même !...
Un exemple ? Impossible ! Il faudrait au minimum autant d'espace que celui de la roue de la fortune mise en vitrine à Notre-Dame-de-Lorette pour énumérer les brigandages et la mascarade d'une commémoration !… Un tout petit exemple alors, sur l'affaire Jouyet-Fillon-Sarko et le gratin politicard dans leur foire foireuse de la fausse « guerre » entre maquignons sur laquelle la France qui bave, celle de la propagande et du décervelage massif n'a pas pris le temps de s'essuyer le menton des jours durant, tant elle postillonnait de la diversion !
J'ai mal au monde !

A lire chez Babel, ça sort du four


Sous l'casque d'Erby


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