vendredi 30 décembre 2011

Cheetah, Jane, Hollywood, maître Vergès et moi


Je laisse tomber le temps d'un court billet les chemins tortueux de la politique, des arnaques et des horreurs politiciennes et c'est mon droit.
Un mini buzz dans la presse people a suffit à me mettre la coloquinte dans des états effervescents qu'on peine à imaginer. J'ai tourné-viré l'ensemble les wonder faisant riboule avec la machine à remonter le temps.
Quand j'étais gamin, là-bas, j'allais au cinoche tous les jours. Séance permanente. Salle obscure et cinéma de plein-air. Les Ben-Hur, les Cléopâtre, les romaines, les grecques, les macédoines, avec des longues robes et des gros maquillages, j'en ai fait voir à Popaul de la géographie ! Ça y allait que même mes copains se demandaient si je n'avais pas besoin d'un psy pour canaliser l'entrain. Manque de bol je n'aime pas les flics et les psy sont les flics de l'âme. Pas touche à mon âme, le pandore !
J'adorais les Tarzan. Pas grâce à lui, mais à la Jane. Tain, qu'est-ce que je lui ai envoyé comme sauce à la Jane ! A toutes les Jane de la série, sans discernement, je précise. Qu'on me pardonne, mais je n'implore pas le pardon, même a posteriori ! Pendant que l'autre andouille se frittait avec des crocos, des gorilles, des lions de chez Tartarin ou des anacondas en plastoc, je ne rêvais que d'un truc : m'insinuer dans la plastique de la Jane pour y mettre le feu. Oui, je sais, c'est sauvage, mais à l'époque, la vie était un brin sauvage pour moi aussi.
La boule de sensibilité du moujingue que j'étais et que je demeure n'a fait qu'un tour en apprenant la disparition, soudaine et brutale, à l'âge canonique de 80 balais, de ma guenon préférée, Cheetah. J'aimais la brillance de son regard, son côté gardienne du manoir. Au moindre frémissement, hop, elle criait, sautait, s'excitait, comme prise par la peur du chikungunya. Je vous le dis tout Net, c'est une vraie surprise, puisque je croyais que la pauvre était allée depuis longtemps rejoindre ses maîtres dans les vastes territoires de l'infini. Erreur scientifique majeure : ces nazes de l'illuse donnent à l'espèce entre 30 et 45 ans de durée de vie ! Encore une esbroufe à la ricaine...
Source image
Pire que tout, la guenon s'avère être un travelo, puisque c'est bel et bien un mâle qu'on nous a fourgué à sa place pendant toutes ces années !
Je n'ai qu'un mot à dire : REMBOURSEZ ! Dédommagez mon enfance, l'enfance de tant de générations, avec laquelle vous avez fait le miel d'une grosse arnaque : un mâle à la place d'une femelle !
Maître Vergès, venez par ici ! Vous, le chantre des causes les plus folles, comment envisagez-vous l'entreprise d'une plainte contre Hollywood pour « mensonge à l'enfance » ?...





                    

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