mercredi 5 juin 2013

La Syrie c'est la Chierie

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Comme d'habitude, par temps de pluie, deux tendances se dessinent : ceux qui sortent avec un parapluie et ceux qui l'oublient. Puis il y a ceux qui n'ont rien à foutre de ce bidule encombrant qui, selon la force des vents, protège moyennement le haut, laissant à l'abandon tout le bas. 
Revenons sur la Syrie. Une guerre atroce qui, à la suite du printemps arabe, ne devait durer qu'une quinzaine. Dieu seul sait ce qu'une mauvaise quinzaine peut provoquer comme dégâts dans un ménage ! Je parle d'un ménage normal, le père, la mère, la marmaille... Ici, en Syrie, il y a une histoire de famille recomposée, le père, la mère, le fils, la fille et... les exogènes, tous ceux qui s'invitent sans y être conviés. Ensemble ou séparément, le repas du midi n'est pas prêt d'être servi à l'heure. Et pour ce qui est du contenu, je vous passe les détails de l'élaboration, les commentaires après dégustation. Pire que le Guide Michelin : « pas assez de sel, trop poivré, trop cuit, trop dur, pas assez tendre. Je trouve qu'il manque de la démocratie dans tout ça... » Et des moyens aussi, mon cochon ! 
Le monde s'engueule, se divertit, sans jamais oublier d'avaler des grosses plâtrées. Ainsi vont les choses de la vie. Et de la mort aussi. Ceux qui souffrent et ceux qui ne tarderont à les rejoindre finiront dans l'assiette des cannibales. 
Nouvelle carotte râpée, sauce vinaigraitte, dans l'affaire syrienne, puisque c'et d'elle qu'il s'agit : l'usage d'armes chimiques au pays de Bachar el-Assad, ce sympathique dissident du chiisme qui, de père en fils, ou le contraire, use du roundup sans modération ni autorisation légale, pour dégager la mauvaise herbe qui, selon lui, envahit les talus, sans davantage se soucier des risques sur l'environnement. Rien à foutre ! 
Voyant cela, l'autorité de recours, l'ONU, voit rouge. La couleur est un peu voyante mais naturelle en la circonstance. Trop c'est trop ! On s'énerve. On frappe du poing sur la table et on crache sur la bonette de quoi sustenter le gogo. La Commission d'enquête, il en faut, à rendu son rapport. Accablant. Elle estime (la chose est fort estimable) qu'il y a des « motifs raisonnables de penser que des agents chimiques ont été utilisés comme armes »... 
Après avoir calculé l'angle de tir, le moyen de locomotion utilisé, l'endroit où que tout ça s'est fracassé, la Commission avoue sa totale inaptitude à désigner un coupable et affiche son déficit de cercueils. C'est la criiise ! 
Une chose est sûre : les rapaces ne manquent pas de nourriture !

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