mardi 30 juillet 2013

Chauffe Marcel !

Je suis là, à m'exciter le corgnolon, essayant de fixer sur l'objectif l'image choc qui fera, sinon changer le monde, du moins bouger les quelques cellules grises encore actives qui me restent pour améliorer ne serait-ce qu'un brin la déco ambiante. Rien à faire, la bécane est lancée et mes nerfs avec. Comme je l'ai crié samedi dernier en gare de Rennes, à propos de la célébration obscène des 30 ans de l'art contemporain, une daube dictatoriale, outrageusement affichée, le grand fléau du règne animal demeure l'humain et sa profonde stupidité, son penchant naturel pour la connerie. Certains quidams vont encore bondir et rebondir sur mon manque de savoir-vivre, tant pis, mais je crois que l'ennemi demeure l'être stupide, parce qu'il est persuadé de ne pas l'être. Allez le faire changer d'avis, vous m'en direz des nouvelles... Si jamais vous revenez de ce périlleux périple, j'arrose à l'eau claire et à mes frais les jardins de ma commune avec mon revenu RSA.
Avec tout le barouf autour du braquage du Carlton à Cannes pour un butin estimé à 103 millions d'euros, le vol le plus important jamais commis en France, le gars était tout seul, on oublierait presque de signaler que l'argent, en général, on va le prendre là où il se trouve, sauf dans des cas précis où l’État va lâchement le prélever dans les poches des plus pauvres pour entretenir les dorures d'une république qui n'en est pas une, parce que les pauvres sont plus nombreux. 
Autre pays, autres mœurs, bien que... Nous voici chez la perfide Albion où la croissance du roman érotique atteint un pic de chaleur tel que les pompiers ne savent plus où donner de l'intervention pour libérer certains coquinous sous l'emprise d'une libido gérée à la va-comme-je-te-pousse. Ainsi de ce gus menotté, ne sachant pas où sont les clés de la prison, ou de cet autre dont le mandrin était coincé par un « anneau pénien par trop envahissant ». La palme revenant tout de même, non pas au gus avec son braquemart pris dans le tuyau de l'aspirateur (performance ou hyperactivité ?), mais à ce fada qui avait préféré la chaleur torride d'un grille-pain ! Ouille !
L'origine de tout ce tintouin serait du, nous dit-on,  au best-seller « Cinquante nuances de Grey » de la Britannique E. L. James, une espèce de romance que je n'ai pas lue, préférant m'attarder sur la Vénus érotica d'Anaïs Nin, trop ou pas assez dans le genre, ou sur les œuvres de Sade dont Didier Goux parlait vendredi 26 avec justesse. Ces nuances étant la fleurette entre une jeune diplômée en littérature et un riche homme d'affaires, le tout - on s'accroche aux branches -, souligné avec des séquences « explicitement érotiques » qui fout de la chaleur là où ça étuve sévère Pas de quoi réveiller les morts, certes, mais suffisant pour mettre le feu au cul des tambouilles.
« La plupart des accidents pour lesquels nos hommes ont été appelés auraient pu être évités avec un peu de bon sens », a estimé l'officier Dave Brown, rapporte le Point.fr. 
Le « bon sens »

Post-scriptum : « Par respect pour le pape François, en concert au Brésil, attendu sur la plage de Copacabana, à Rio, fesses et seins nus des sensuelles sculptures féminines en sable qui agrémentent le bord de mer ont été pudiquement couverts. Ce sont les artistes eux-mêmes qui en ont pris l'initiative. » 
Hypocrites, vendus, renégats ! Le corps n'est-il pas l’œuvre de « Dieu » ?... Le cacher c'est occulter son travail, bande de gougnafiers !

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