mardi 23 juillet 2013

Un p'tit Tour de rien


Me revoilà en chair et en os. Que cela fait du bien de limacer à la cool, sans ne rien faire d'autre que de subir les assauts des radios périphériques, toutes aussi nazes les unes que les autres. Niveau matraquage, je crois qu'elles égalent en intensité radio Tirana, fleuron du marxisme-léninisme, qu'on écoutait religieusement avant et après les seventies. Imaginez la machine à conditionner lancée à tout berzingue sur l'autoroute de la décérébration collective.
France-Info, radio publique d'information, groupe Radio France, m'a gonflé grave. Voilà un bidule qui, comme tant d'autres, existent, se propagent comme lèpre, grâce aux deniers publics, un flouze ponctionné dans nos popoches pour nous rendre intelligents. Sujets sans intérêt, bien abrutissants, sur la crème à bronzer, indispensable pour éviter le cancer, la confiture bio de chez tati Marmelade, les bouchons (non, pas ceux auxquels on peut penser) sur les routes, l'infantilisation tous azimuts, fait apparaître de manière flagrante jusqu'à quel point le conditionnement par l'info peut conduire un individu normal au pied de la falaise pour un suicide salvateur.
Venons maintenant au volet politique de cette station de référence, bien que tout ce qui précède en fasse déjà partie. Par moments, je croyais entendre radio Bolloré, le yacht-man ami de Sarko. Si, si. Je le jure sur le petit Jésus qui sommeille en moi. Vous m'auriez dit à ce moment que la station était dirigée par le duo Copé-Hortefeux que je n'aurais pas été surpris outre-mesure. Le vrai-faux retour de Sarko a été le point culminant d'une information téléguidée, le mont Ventoux du discours militant. Toute une journée à matraquer du non événement parfumé à la sauce Tour de France cycliste.
Justement, le Tour de France 2013 vient de s'achever sur sa 100ème édition en nocturne sur la grande avenue des Champs-Élysées dans une orgie absolument obscène de feu d'artifice, de patrouille de France et d'effets pyrotechniques. A cet instant, je ne savais pas ce que je haïssais le plus, du champion consommateur d'anabolisants pointé du doigt par la foule, des fachos ordinaires massés en troupeaux le long du parcours ou des commentateurs qui animent l'événement en injectant de la bêtise en surdose.
Pendant ce temps, les feux des poubelles de Trappes doucement se consument.

"Hitler, il en a peut-être pas tué assez..."

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