samedi 10 août 2013

L'anarchie est une chose, le bordel une autre


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Ils sont fortiches les amerloques. Sous Obama, ou sous la direction de n'importe quel "faucon" venu, le concept demeure le même : fabriquer de la peur pour occulter une misère par trop visible reste, en toute circonstance, une arme confirmée. Arme pouvant parfois, certes, se retourner contre soi, mais cela fait partie des dommages collatéraux, qu'on intègre dans le volet "pertes et profits". 
Secouée par la rocambolesque et "sale" affaire de l'Agence nationale de la sécurité, mise en lumière par les révélations de Edward Snowden, l'administration américaine trouve dans les nouvelles "menaces terroristes" d'Al-Qaïda l'occasion de détourner l'attention du public en fermant pas moins d'une vingtaine d'ambassades, consulats et autres postes diplomatiques, créant ainsi un état de psychose bien connu ! La ficelle est si grosse que même la presse américaine, pourtant rapide à exploiter la fibre cocardière, ne cherche pas la moindre justification pour dénoncer un comportement grotesque et dangereux pour la crédibilité de la politique étrangère du pays. Ainsi du Washington Post, cité par Courrier International, ne prenant plus de gants pour adopter "un ton très critique" : "si les menaces d'Al-Qaida, un mouvement de plus en plus décentralisé, provoquent la fermeture pour une semaine de dix-neuf ambassades, consulats et autres postes diplomatiques, Washington a alors une décennie de politique de lutte contre le terrorisme erronée". Le chroniqueur du Post, Eugene Robinson, poursuit : "Basée au départ en Afghanistan, l’organisation d'Oussama Ben Laden a été décimée. Et on entend régulièrement des nouvelles annonçant la mort de membres de cette organisation à partir de tir de drones. Il y a donc une contradiction entre ces succès et le besoin de fermer tant de missions américaines pour se protéger d'une attaque"
Quelle importance, puisque, bon an, mal an, le concept de "guerre froide" reste la valeur -refuge !

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