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La masse exsude et j'ai les mains moites. C'est la grande bastonnade du sport. L’avachissement total !
Loin de la fureur, le riche attend l'heure opportune où le fruit est mûr pour le saisir.
La quinzaine de Roland Garros terminée, dans un ciel balayé par la patrouille de France pour une piqûre de rappel sur le très utile débarquement de Normandie, avec la victoire de l'inoxydable Nadal, ce qui va reléguer fort à propos la nouvelle de l'abdication du Roi d'Espagne dans la rubrique des petites annonces.
On note, à l'intention de ceux qui pensent que la démocratie est réelle, presque 40 ans après la mort d'El Caudillo, qu'il ne fait pas bon de pratiquer la satyre au pays de Cervantès et de Garcia Lorca.
Pour avoir crobardé une fin de règne délétère, El Jueves, journal satirique espagnol, a vu « sa dernière une censurée alors qu'il représentait le souverain coiffant son fils et héritier d'une couronne couverte d'excréments » ! Retrouvant une jeunesse qu'elle n'a jamais perdue, Anastasie a joué du ciseau et taillé dans le vif. Si je mens, je me porte volontaire pour poser ma tête sur le billot. Je déconne !... Ils sont capables de trouver des bidules cachés sous mon mon matelas pour les présenter comme autant d'objets terroristes destinés à gripper une machine bien huilée !
Place au Brésil maintenant. Jeudi prochain, nous sommes invités à l'orgie planétaire du moment, avec la cérémonie d'ouverture du Mondial de foot ! Ces idiots de brésiliens ont dans l'idée de perturber le bon déroulement, sous prétexte que la vie ne tourne pas rond. Comble du comble, Jennifer Lopez, la bombe latine qui devait chanter la chanson officielle, We Are One, vient de déclarer forfait !
Ce n'est pas au Qatar que nous verrons des choses pareilles en 2022 !...
Mon voisin de quartier, qui aime le foot, la restauration rapide et la bière qui coule à flots, un vrai fada, dit, tout simplement, quand on aborde le sujet : « j'ai des gamins à nourrir !... Platini est un con et les brésiliens ont raison ! ». Ce à quoi répond le pote de la maison mitoyenne : « On parle sport, pas politique, hein ! ».
Ben, précisément, à propos de la fameuse ligne de démarcation entre le sport et la politique, si chère aux enfumeurs, voici de quoi redéfinir la frontière, si tant est que la chose soit possible dans l'univers de bestialité qui gangrène l'humanité :
« La Fédération de football palestinienne a regretté ce dimanche que les autorités israéliennes aient interdit à un de ses dirigeants de sortir de la bande de Gaza pour participer au congrès de la Fifa à Sao Paulo (10 et 11 juin). «La Fédération palestinienne de football (PFA) a le regret d'informer la Fifa et la communauté internationale du football qu'un membre officiel de sa délégation s'est vu refuser la permission de voyager par les autorités d'occupation israéliennes. Ce n'est pas la première fois que M. Ammassi se voit refuser le permis de voyager (...) Il s'agit d'une mesure arbitraire qui n'aide pas aux efforts entrepris pour trouver une solution à la situation du football palestinien », a-t-elle affirmé via un communiqué. »
Sous l'casque d'Erby
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